Silence… Action : une série en tournage au collège de Romillé

Mercredi 17 juillet, le service communication a pu se rendre sur le tournage de la série Anaon, dont une partie a été tournée au collège Jacques Prévert et qui sera diffusée sur France TV et sur Prime Video en avril 2025. Nicolas Trabaud, de la société de production “Tetra Média Fiction”, nous a ainsi permis de découvrir l’envers du décor d’une journée de tournage.

Le choix du collège de Romillé

La série Anaon, en cours de tournage, est une série thriller fantastique de 6 épisodes qui suit le parcours de Maximilien, major de la gendarmerie de Harz en Bretagne, et de sa fille Wendie, âgée de 15 ans. Alors que Maximilien enquête sur de mystérieuses disparitions, la vie de Wendie bascule dans l’étrange lorsqu’elle déclenche un terrifiant pouvoir : celui de flétrir la nature qui l’environne… Que lui arrive-t-il ? A-t-elle perdu la tête ? Tout cela est-il vrai ?

Très ancrée en Bretagne, la série s’inspire donc des mythes et légendes bretons. La ville de Bécherel a été choisie pour incarner la ville bretonne de Harz et la majeure partie du tournage y a eu lieu. L’équipe de tournage a donc cherché un établissement scolaire graphiquement visuel et proche de Bécherel pour filmer les scènes qui se déroulent dans le lycée de cette ville fictive.

Avec ses grands espaces et son aspect très organique grâce aux boiseries, le collège de Romillé, devenu le “Collège-lycée Jacques Prévert” pour l’occasion, a donc été retenu par la société de production.

Cyrille Busso, principal du collège, a donc été approché et a accepté que le collège soit transformé pendant 3 jours en plateau de tournage, dont Nicolas Trabaud félicite le très bel accueil.

Le plateau de tournage

À l’arrivée, on constate rapidement toute l’implication technique qu’un tel tournage réclame : ici, une salle de classe est occupée par une cinquantaine de figurants ; là, les couloirs servent de lieu de stockage pour le matériel technique ; ici, les différents techniciens règlent les différentes machines pour la prise suivante.

On est vite impressionné par l’efficacité de l’équipe technique : des centaines de personnes sont présentes mais tout est réglé comme un orchestre : chacun sait ce qu’il doit faire et quand il doit le faire. L’agitation cesse dès que les prises sont en cours à proximité.

Les trois jours de tournage doivent permettre de filmer l’intégralité des scènes se déroulant au lycée, alors le rythme est très soutenu : on travaille sur le plateau de 7 heures à 20 heures.

La veille, l’équipe de tournage a filmé la scène de rentrée scolaire dans la rue René Cutté. En tout ce sont 59 jours de tournage en Bretagne qui ont été prévus.

L’équipe a commencé à tourner en mai, mais en comptant les préparations et l’écriture, ce sont environ deux ans qui ont été nécessaires pour faire vivre cette création originale rappelle Nicolas Trabaud.

“Cette expérience me permettra aussi de mieux conseiller les élèves sur les différents métiers du cinéma : costumier, chef opérateur, responsable de la figuration… On ne peut pas imaginer la multitude des métiers nécessaires à la bonne tenue d’un plateau de tournage” indique Cyrille Busso.

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